C'est en 1552 qu'un édit du roi Henri II établit le présidial de Vannes, avec ceux de Rennes, Nantes, et Quimper. La création de ce présidial ne supprime pas la sénéchaussée de Vannes. Celle-ci, dont l'existence remonte au XIIIe siècle sous l'ancien nom de « baillie de Broërec », est en quelque...
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C'est en 1552 qu'un édit du roi Henri II établit le présidial de Vannes, avec ceux de Rennes, Nantes, et Quimper. La création de ce présidial ne supprime pas la sénéchaussée de Vannes. Celle-ci, dont l'existence remonte au XIIIe siècle sous l'ancien nom de « baillie de Broërec », est en quelque sorte absorbée par cette nouvelle juridiction. L'édit de 1552 a également créé un présidial à Ploërmel – mais celui-ci est supprimé quelques mois plus tard et incorporé à celui de Vannes –, ainsi qu'une juridiction royale primitivement instituée à Muzillac (1564).
En 1783, le ressort du présidial de Vannes s'étend sur la sénéchaussée de Vannes, les sénéchaussées royales d'Auray, Belle-Île, Hennebont, Ploërmel et Rhuys.
D'autres cours royales secondaires, telles les amirautés de Vannes, de Lorient et d'hennebont, les consulats de Vannes et de Lorient, la juridiction des Eaux et Forêts, les Traites de Vannes ressortissent aussi au présidial.
La sénéchaussée de Vannes compte dans son ressort particulier les paroisses d'Ambon, Arradon, Arzal, Berric, Billiers, Bourg-Paul-Muzillac, Caden, Elven, Grand-Champ, Larré, Lauzach, Limerzel, Malansac, Marzan, Meucon, Notre-Dame du Mené à Vannes, Noyal-Muzillac, Noyalo, Péaule, Plaudren, Plescop, Pluherlin – anciennement dans le ressort de Ploërmel –, Questembert, Saint-Avé, Saint-Nolff, Saint-Patern de Vannes, Saint-Pierre de Vannes, Saint-Salomon de Vannes, Séné, Sulniac, Surzur, Theix, Tréffléan.
Ces paroisses relèvent des cinq prévôtés ou bailliages de Vannes, Rochefort, Muzillac, Questembert et Ambon, sous la surveillance des prévôts féodés ou des sergents royaux.